Depuis le 22 avril, la flamme de la rébellion brûle à nouveau sur Disney+ avec la très attendue saison 2 d’Andor. Entre tension politique, drames personnels, et montée inexorable vers l’insurrection, cette ultime saison impose un ton mature, radical… et carrément captivant. Mais que vaut réellement cette suite ultra attendue ? Spoiler : les abonnés sont en feu. On décrypte les enjeux, la narration, le casting – et on vous livre une sélection de réactions en fin d’article.

Une saison structurée comme une bombe à retardement

Cette seconde et dernière saison d’Andor adopte un découpage audacieux : quatre blocs de trois épisodes, chacun couvrant une année, pour nous rapprocher à chaque arc des événements tragiques et héroïques de Rogue One. Résultat : une montée en tension méthodique, millimétrée, quasi cinématographique. L’écriture, chirurgicale, ne laisse rien au hasard.

  • 22 avril : Épisodes 1 à 3
  • 29 avril : Épisodes 4 à 6
  • 6 mai : Épisodes 7 à 9
  • 13 mai : Épisodes 10 à 12

Chaque épisode n’est pas seulement un chapitre, c’est une pierre posée sur le chemin de la radicalisation de Cassian et de l’effondrement du statu quo impérial. Loin des sabres laser et des Jedi, Andor raconte le quotidien des gens « normaux » qui décident de tout risquer pour une idée. Et c’est puissant.

 

Cassian, Mon Mothma, Luthen : la guerre change tout le monde

Diego Luna incarne un Cassian Andor plus complexe, plus sombre, et plus investi que jamais. Le mec n’est plus un simple pion : il devient stratège, saboteur, leader. Genevieve O’Reilly livre une Mon Mothma poignante, prise entre ses convictions et son devoir familial. Et Stellan Skarsgård, toujours impérial (sans mauvais jeu de mot), revient en maître espion désabusé et brutal, prêt à tout pour faire tomber l’Empire.

La saison ajoute aussi une palette de personnages secondaires au rôle crucial, comme Bix (Adria Arjona), Dedra Meero (Denise Gough) ou Cinta (Varada Sethu). Tous sont poussés dans leurs retranchements. Ici, tout le monde trahit, tout le monde souffre, et personne ne s’en sort indemne.

Une série qui ose : politique, espionnage et dilemmes moraux

Andor continue de creuser un sillon que peu de séries Star Wars ont osé explorer : celui de la résistance politique crédible et réaliste. On parle d’arrestations arbitraires, de manipulation de l’information, de répression systématique – un Empire glaçant, bureaucratique, méthodique. Les fans de George Orwell ou de thrillers d’espionnage à la John Le Carré vont se régaler.

On est loin des Jedi en cape. Ici, chaque décision a un coût humain. Chaque alliance peut être un piège. Et chaque choix fait avancer la machine de guerre rebelle… ou la détruit de l’intérieur.

Une production aux petits oignons

Côté réalisation, on ne lésine pas sur la qualité :

  • Ariel Kleiman dirige les épisodes 1 à 6 avec une tension palpable et une esthétique froide, presque documentaire.
  • Janus Metz (eps 7–9) injecte une brutalité plus viscérale.
  • Alonso Ruizpalacios (eps 10–12) prépare un final visuellement audacieux.

Le tout sur des scripts signés par Tony Gilroy, Beau Willimon, Dan Gilroy et Tom Bissell – soit une dream team de l’écriture politique et dramatique.

Les fans ? En transe (Avis des abonnés)

On ne va pas se mentir : la série fait un carton critique, mais surtout, les fans sont en feu. Sur X (anciennement Twitter), les avis fusent : éloges pour la tension dramatique, l’acting, la profondeur du scénario. Certains comparent même Andor à The Wire dans l’univers Star Wars. D’autres parlent déjà de chef-d’œuvre télévisuel.